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560 Palestinian Israeli gunshot victims contact ICC

PRESS RELEASE
For Immediate Release – 18th May 2018

ENGLISH VERSION - LA VERSION FRANCAISE SUIT

Israeli crimes committed in Gaza
560 Palestinian victims of Israeli gunshots
are contacting the International Criminal Court


On 17 May 2018, a group of 560 Palestinian victims of Israeli live fire during Gaza demonstrations sent Mrs Fatou Bensouda, Prosecutor of the International Criminal Court, a complaint denouncing these war crimes and requesting that she refer it to the Court’s judges in order to obtain authorisation to open an inquiry.

1. A joint organised task from Palestine

The complaint was announced from Gaza, directly from the victims or a close relative.

It is the result of work carried out by the Independent Palestinian Commission for the Pursuit of Zionist Crimes against the Palestinians (TAWTHEQ) - a public entity created by the Palestinian Legislative Council on 29 October 2010 - together with some 40 lawyers working in Gaza in co-operation with renowned French lawyer Gilles Devers and lawyer Khaled Al-Shouli. The complaint has also been signed by 30 lawyers registering their involvement and solidarity.

This complaint is a continuation of an ongoing effort initiated nearly 10 years ago, the first complaint to the International Criminal Court having been made in January 2009 concerning the Israeli “Cast Lead” military attack.

2. The first evidence supplied

For each case information on identity, medical reports and testimony have been provided. These elements do not replace the inquiry; they indicate that an inquiry is necessary and possible. The cases meet the best international standards.

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The complaint contains a detailed analysis of the case of Ibrahim Abu Thoraya, a 29-year-old Palestinian amputee. He was killed on 15 December 2017 while demonstrating near the border in his wheel chair, by a bullet to the head fired by an Israeli soldier. The family agreed to an exhumation to assist the in-depth inquiry. The medical and scientific elements, together with the testimonies and photographs, confirm that it is an Israeli crime committed against a disabled person.

The joint nature of this complaint indicates, in the repetition of the facts, that there is an accepted repressive policy of murder by Israel’s political and military leaders.

3. Crimes of concern to the International Criminal Court

The complaint was drafted in Palestine on behalf of the victims. This is a powerful message to the Prosecutor: in the days following the acts of aggression, it was natural for the Palestinian victims to contact the International Criminal Court.

Obviously other procedures will be initiated with the United Nations Special Rapporteurs or the United Nations High Commissioner for Human Rights. Furthermore, the plaintiffs are looking into any procedure which will support their action and they will follow closely the discussions of the Human Rights Council which will meet tomorrow on 18 May.

However, the Palestinians warn against statements that have no serious basis. It is time for the law to decide.

In view of the gravity of the crimes, the response must be a criminal investigation, and for the Palestinians the only credible recourse is the International Criminal Court. Currently 560 cases have been sent to the Court and soon there will be as many more, following the massacre committed on 14 May 2018 by the army of occupation.

4. The Prosecutor must request the Court’s authorisation to open an inquiry

The Prosecutor of the International Criminal Court, having stated that she is following the situation attentively, must respect the victims’ wishes The Palestinians are paying very close attention to any progress in the procedure, because it will be a significant step forward in the fight against impunity.

The Prosecutor will carry out the inquiry as she wishes and will investigate all the aspects she considers relevant. Unlike the Israeli party, the Palestinians are not afraid of justice: it is they who are calling for the opening of an inquiry, and they know that the law will prove them right.

The Palestinian Authority should support this action by addressing an official statement, based on article 14, to the Prosecutor, and the victims are making a public appeal to that effect as it will improve the efficacy of the procedure. Regardless, they are counting on themselves first and foremost, and acting accordingly. Even without explicit action by the Palestinian Authority (Art.14), the Prosecutor can open the inquiry on her own initiative (Art.15), as she has recently done in the case of Afghanistan.

Lack of action encourages crime, and everyone must accept their responsibilities. Whatever the difficulties in making themselves heard, the Palestinians will keep going on the path of a people who have been striving for the restoration of their rights for the past 70 years.

Those contesting this procedure look forward to appearing before the judges of the International Criminal Court, within the framework of a fair trial, and then we shall see whose side the law is on.


Contact

Maître Gilles Devers Tel: 33-6-14263168
Maître Khaled Al-Shouli Tel: 33-6-82576834

FRANCAISE VERSION

Crimes israéliens commis à Gaza
560 Palestiniens victimes des tirs israéliens
s’adressent à la Cour Pénale internationale


Ce17 mai 2018, un groupe de 560 Palestiniens habitants à Gaza, victimes des tirs israéliens lors des manifestations, agissant en leur nom personnel ou au nom d’un proche parent tué, ont adressé à Madame BENSOUDA, Procureur de la Cour pénale internationale, une plainte dénonçant ces crimes de guerre, et lui demandant de saisir les juges de la Cour pour obtenir l’autorisation d’ouvrir une enquête.

1/ Un travail collectif et organisé, depuis la Palestine

Cette plainte a été annoncée depuis Gaza, au plus près des victimes.

Elle résulte d’un travail construit et organisé, entre la Commission Palestinienne Indépendante pour la Poursuite des Crimes Sionistes contre les Palestiniens (TAWTHEQ) - une structure publique créée par le Conseil législatif palestinien le 29 octobre 2010 -, une quarantaine d’avocats palestiniens exerçant à Gaza, en coopération avec l’avocat français Gilles DEVERS, et l’avocat jordanien Khaled Al-SHOULI. La plainte est également signée par 30 avocats, marquant leur implication et leur solidarité.

Cette plainte s’inscrit dans la continuation d’un effort engagé il y a bientôt 10 ans, la première plainte à la Cour pénale internationale ayant été posée en janvier 2009, dans le contexte de l’agression militaire israélienne « Plomb Durci ».

2/ Les premières preuves apportées

Pour chaque dossier, sont fournis les éléments d’identité, les pièces médicales, et des témoignages. Ces éléments ne remplacent pas l’enquête, mais montrent qu’une enquête est nécessaire et possible. Les dossiers répondent aux meilleurs standards internationaux.

La plainte contient une analyse détaillée de la situation d’Ibrahim Abu Thoraya, ce jeune Palestinien de 29 ans, amputé des deux jambes, qui avait été abattu par une balle tirée dans la tête par un soldat israélien le 15 décembre 2017, alors qu’il manifestait près de la frontière, sur son fauteuil roulant. Une enquête approfondie a été effectuée, et la famille a donné son accord pour que soit pratiquée une autopsie. Les éléments médicaux et scientifiques, ainsi que les témoignages et les photographies, confirment que c’est un crime israélien commis contre une personne handicapée.

Le caractère groupé de cette plainte démontre, par la répétition des faits, qu’il s’agit d’une politique assumée de répression par le meurtre, et ce par les dirigeants israéliens, politiques et militaires.

3/ Des crimes qui relèvent de la CPI

La plainte a été rédigées directement au nom des victimes, depuis la Palestine. C’est à l’égard du procureur un message puissant : les victimes palestiniennes, dans les jours qui suivent les agressions, s’adressent à leur juridiction naturelle, la Cour Pénale Internationale.

Bien sûr, seront aussi engagées d’autres démarches auprès des rapporteurs spéciaux de l’ONU ou du Commissaire des droits de l’homme de l’ONU. De même, les plaignants sont attentifs à toute démarche qui viendrait conforter leur action, et ils suivront les débats du Conseil des Droits de l’Homme qui doit se réunir demain 18 mai.

Ceci dit, les Palestiniens mettent en garde contre des discours qui ne sont suivis par rien de sérieux. Il est temps que la Justice se prononce.

Vu la gravité des crimes, la réponse doit être un jugement pénal, et pour les Palestiniens, le seul recours crédible est la Cour Pénale Internationale. Aujourd’hui 560 dossiers ont été transmis à la Cour, et il y en aura bientôt autant, suite au massacre commis le 14 mai 2018 par l’armée d’occupation.

4/ La procureur doit demander à la Cour l’autorisation d’ouvrir une enquete

Le procureur de la Cour pénale internationale, qui a expliqué qu’elle suivait la situation avec attention, doit prendre en compte cette volonté des victimes. Les Palestiniens sont très attentifs à tout progrès qui sera fait dans la procédure, car ce sera une étape dans le combat contre l’impunité.

Le Procureur fera son enquête comme il le souhaite, et enquêtera sur tous les aspects qui lui paraissent pertinents. Contrairement à la partie israélienne, les Palestiniens ne redoutent pas la justice : ce sont eux qui appellent à l’ouverture de l’enquête, et ils savent que le droit leur donnera raison.

Il serait souhaitable que l’Autorité palestinienne appuie cette action en adressant au Procureur une déclaration officielle, fondée sur l’article 14, et les victimes lancent un appel public en ce sens car cela renforcerait l’efficacité de la procédure. Quoi qu’il en soit, elles s’organisent en comptant d’abord sur elles-mêmes, et elles agissent en fonction. Même sans une démarche explicite de l’Autorité palestinienne (Art. 14), le procureur a la possibilité d’ouvrir l’enquête de sa propre initiative (Art. 15), comme il vient de le faire dans la situation concernant l’Afghanistan.

L’inaction encourage le crime, et chacun doit prendre ses responsabilités. Quelles que soient les difficultés à se faire entendre, les Palestiniens poursuivront leur chemin, qui s’inscrit dans la démarche d’un peuple agissant depuis 70 ans pour le rétablissement de ses droits.
A ceux qui contesteront cette procédure, rendez-vous est donné devant les juges de la Cour pénale internationale, dans le cadre d’un procès équitable, et nous verrons alors de quel côté est le droit.

Contact
Maître Gilles DEVERS 33-6-14263168
Maître Khaled Al-SHOULI 33-6-82576834


© Scoop Media

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